bug - panique - recherche
Google en panne…
Attention: cet article date du 16 février 2009
Ce qu'il contient est peut être encore valable...
... ou complètement obsolète!
Cela ressemble presque à une blague, tellement on a tendance à penser que Google est invincible, parfait, indispensable…
Et pourtant…
Ce 31 janvier, pendant presque une heure, le moteur de recherche était malade d’une petite erreur.
Conséquences ? La panique !
Une erreur ? Laquelle ?
Une fonction de Google peu connue consiste, face a certains sites considérés comme dangereux, a glisser un avertissement pour l’internaute. De manière sobre mais efficace, G. ajoute donc le message "Ce site pourrait endommager votre ordinateur", ensuite libre à nous d’y aller tout de même si on le souhaite.
Comme pour de nombreux bugs informatiques, c’est une erreur humaine à la base du soucis.
Le moteur parcoure le web inlassablement, et analyse les sites pour les indexer dans sa base de données, mais également pour y détecter des codes dangereux (installateur de virus et autres fantaisies comparables – nommés malwares). Ces sites sont donc marqués comme néfastes. Ponctuellement, la liste est actualisée, et semble-t-il transmise à divers partenaires tels StopBadware.org, afin de lutter contre ces malwares.
Lors de la mise à jour de la liste, une bourde humaine a fait que l’ensemble de la base de données Google s’est retrouvée cochée.
Ainsi, tous les sites référencés dans Google sont devenus malfaisants.
Oups ! Mais alors…
A partir du moment où l’erreur est intervenue, à chaque fois q’un internaute effectuait une recherche, il tombait donc sur le message lui indiquant un danger et ce face à n’importe quel site.
This was clearly an error, and we are very sorry for the inconvenience caused to our users. Google.
Certes, le problème a commencé à apparaître vers 14h27 et disparaitre totalement vers 15h25, les équipes techniques de Google ayant promptement réagis – mais on ne résoud pas un problème de cette ampleur en quelques secondes.
Outre le côté technique, l’entreprise a également reconnu l’erreur, et s’en est excusé autrpès de ses utilisateurs.
Arrêt du web ? Presque…
Bien sûr, la conséquence directe a été une méfiance des internautes, qui ont donc évité de cliquer sur les liens proposés par le moteur. Si la chose est sensible de manière variable selon les sites, le graphique ci dessous est plus qu’évocateur.
Tiré d’une étude de AT Internet Institute, on constate très clairement la chute des provenances Google sur les sites audités par Xiti.
AT Internet étudie les audiences de nombreux sites web français…
On constate clairement que le nombre de visiteurs en provenance de Google a considérablement chuté (une chute de 90% des visites Google), privilégiant l’accès direct (les internautes devant alors taper les adresses des sites). Si cela a très légèrement profité aux autres moteurs, le trafic global des sites a tout de même entraîné une perte de 21% du trafic web global.
En clair, quand Google est en panne, soit on connait l’adresse des sites, soit on arrête de surfer, on ne va pas chez les moteurs concurrents – ou très peu…
Inquiétant sur le côté monopolistique de l’ami G. ?